Un collectif de vigneron.nes qui partage une vision commune de la viticulture paysanne et biologique, une agriculture pérenne qui prends soin du vivant et des vivants (sols, plantes, animaux et humains).
Les vigneron·nes Beaujolais produisent leurs raisins et vinifient des vins authentiques, naturels et honnêtes, sans aucun additifs et sans débauche de moyens technologiques et énergivores. Afin d’éviter les dérives jusqu’au boutistes , les sulfites y sont tolérés à condition que cette pratique reste exceptionnelle et ne soit pas une norme de production.
Ce groupe hétéroclite de par les parcours et inspirations de chacun.e, a pour objectif commun de porter haut la qualité et l’image des vins des terroirs Sud Beaujolais.
La Team Sud témoigne qu’une viticulture paysanne, solidaire et engagée reste possible.
Les TeamSudistes, comme on les nomme, sont une bande d’ami.es qui se soutiennent et s’entraide autant que possible afin d’avancer de concert vers une viticulture toujours plus belle et des vins toujours plus vibrants !
Créée en 2018, de manière informelle et pour un événement « vins primeurs », elle a grossi ses rangs et compte aujourd’hui 11 membres sur 9 fermes :
Depuis quelques années maintenant la Team Sud organise des événements grandioses pour les primeurs et décide de se donner les moyens de rayonner plus largement en ce début d’année 2024
Affaire à suivre de près !
On vous présente, pour ceux qui auraient eu l’imprudence de ne pas encore la connaître Nathalie Banes. Son nom se prononce à la française même si elle peut parfois avoir des penchants révolutionnaire catalane ou cowboy (cowgirl ?) texane.
Elle travaille quelques hectares de gamay autour de Oingt, magnifique village classé, à deux pas du Comptoir Nature. Elle prend également soin de bébés vignes qu’elle a plantés en 2020. On trépigne d’impatience de pouvoir goûter les vins de ce cépage cultivé à seulement quelques dizaines d’hectares dans le monde !
Mais ce qui est peut être le plus caractéristique de Nathalie (hormis tout un tas de qualités qu’il serait trop long d’énumérer ici) c’est sa passion pour les chevaux et le travail en traction animale qu’elle a mis en place. En binôme, que dis-je, en symbiose, avec Hulot, son majestueux comptois, elle griffe, décavaillone, butte… Venu le temps des vendanges, la récolte (pour les vignes les plus proches) est transportée de la vigne à la cave en énergie animale !
Un engagement qui s’inscrit dans son approche du métier de vigneronne-paysanne à la recherche d’autonomie. Autonome mais pas toute seule ! Nathalie partage ses convictions et sa vie avec Julien Merle, également membre de la Team Sud, formant ainsi une alliance synergique et puissante !
On ne peux pas évoquer le travail de Nathalie sans parler de son sens du partage. Partage avec les amis vigneronnes et vignerons des alentours et partage aussi avec les jeunes qui cherchent à s’installer. Stagiaire ou rencontres fortuites, elle souffle dans le dos de celles et ceux qui ont croisé sa route et aspirent, comme Nathalie, à travailler la vigne dans le respect de la terre et du vivant.
Pour ce qui est du vin, ne soyez pas surpris, ils ressemblent à leur créatrice : avec émerveillement vous dégusterez ses vins lumineux et plein d’allant, gourmands et dynamiques !
Installés depuis une dizaine d’années à Cogny, dans le nord du Sud Beaujolais, Benjamin et Laure Yvernay ont posés leurs valises, rangés leurs skis et embrassé la vie paysanne après avoir vécu et travaillé en montagne, notamment en station de sport d’hiver.
Et l’âme paysanne, on se rend vite compte qu’ils l’ont à la vue de leur potager débordant de légumes ! Poules, lapins, moutons, fruitiers greffés par leurs soins… Ben et Laure, après avoir rénové leur maison, ont créé une ferme où il fait bon vivre pour eux et leurs jeunes enfants. Ils sont également animés par l’observation du vivant autours de chez eux. En attestent les nombreux nichoirs & mangeoires pour mésanges qu’ils installent.
Évidemment, l’agriculture est ici biologique et les tisanes et purins de plantes utilisés permettent à Ben et Laure de diminuer au maximum les doses de souffre et cuivre utilisées.
Pour ce qui est du vin, le cuvage attenant dans du bâtis ancien est simple, fonctionnel et naturellement frais. Il leur permet de vinifier les presque 4 hectares de Gamay, Gamaret, Pinot Noir et Chardonnay. Tout sera fait manuellement et par leurs soins jusqu’à la mise en bouteille et la pose de chaque étiquette.
Simplicité, entraide et bienveillance sont de mise chez Ben et Laure. L’accueil est toujours chaleureux, à l’image de leurs vendanges, festives et fraternelles, où les amis paysans débarquent parfois de loin pour venir prêter mains fortes à la cueillette des raisins. Les soirées s’étirent alors, les repas deviennent des festins, et les nuits sont courtes mais la récolte se fait avec entrain et jovialité, tout le monde conscient des enjeux et du travail accompli pour amener les raisins à maturité.
Il résulte de toute cette attention portée à leurs vignes et à leurs raisins des vins sincères et élégants. Parfois friands, souvent profonds, on se régale de boire leurs vins aux caractères affirmés mais aussi de contempler leurs magnifiques étiquettes.
En 2023 il a vinifié sont 20eme millésime. Autant dire que le gaillard a de la bouteille…
Mais ses deux dizaines d’années de vigneron ont été loin d’être un fleuve tranquille. Julien n’est pas du genre à se reposer sur ses acquis. Il questionne ses pratiques, les nombreuses rencontres qu’il fait le nourrissent, et il ajuste son travail au fur et à mesure des changements autours de lui.
Attention, n’imaginez pas qu’il tâtonne ou tourbillonne en girouette ! Oh non ! Julien Merle est le genre de vigneron plutôt solide sur ses appuis, certaines convictions chevillées au corps, des savoirs faire bien rodés et une sérénité rassurante lorsqu’il commence à parler technique.
Il débute son parcours de vigneron prenant la suite de son père (et de son grand-père avant lui), avec deux fois plus de vignes qu’aujourd’hui et en vendant ses vins au négoce. Une forme d’agriculture qui capte peu de valeur ajouté et qui contraint à un productivisme effréné au détriment du vivant.
Il identifie vite les leviers d’amélioration et va commencer à mettre en bouteille, vendre en direct, valoriser son travail, convertir en bio et réduire les surfaces pour pouvoir mener tout cela de front. Dans sa quête d’autonomie paysanne, Julien va finalement se passer de toute forme d’intrant pour vinifier aujourd’hui des cuvées purs jus Nues, Honnêtes & Libres. Sa rencontre avec Nathalie Banes va l’amener à se passionner pour l’énergie animale et adopter le Comptois pour le travail de la vigne. Nougatine d’abord puis aujourd’hui Hulotte deviennent ses partenaires de travail, sans pour autant délaisser les tracteurs mais les utilisant le moins possible.
Il consacre sans compter son temps et son énergie à l’entretien et l’amélioration de sa superbe ferme au cœur du village de Lenny. Un cuvage simple mais ô combien réfléchi et pratique lui permet de vinifier de manière très fonctionnelle ses 7 hectares de vignes. Surtout du Gamay, dont une bonne partie sur le granite de Champs Blanc (sa cuvée phare et éponyme), mais aussi un peu de chardonnay qu’il travail dorénavant avec une légère macération.
Le corps de ferme compte aujourd’hui des dortoirs pour les vendangeur.euses, un réfectoire pour les repas, un atelier fourni en outillages et consommables auquel il laisse volontiers accès, et, récemment rénovée, une petite salle de fête dans l’ancienne boutique de matériel agricole du grand-père, avec four à pain et atelier de transformation légumes…
Un superbe outils de travail que Julien met régulièrement à disposition pour diverses formations, réunions militantes ou manifestations festives.
C’est peut être ce qui lui tient le plus à cœur en définitive. Une bienveillante transmission des savoir, l’accompagnement à l’installation de nouvelle.aux paysan.nes, l’autonomisation par le partage de connaissance et de matériel. Si vous vadrouillez dans le secteur viticole du sud Beaujolais, on pourra vous le confirmer à mainte reprise !
Infirmier de formation, c’est après un parcours de formation viticole de près de 10 ans que Simon s’est finalement installé en tant que vigneron dans le Sud Beaujolais.
Tôt dans sa vie d’adulte, le jeune Simon se prend de passion pour le vin et décide de reprendre des études dans la vente de vins en 2010. Assoiffé de connaissances, il va ensuite passer un deuxième BTS en Viticulture – Œnologie. Cette formation le conduira dans l’Anjou puis en Cotes de Nuit aux cotés de grand.es vigneron.nes sur des domaines de renom. Il va ensuite travailler sur les pentes escarpées de Condrieu puis gérer les vignes du Lycée viticole du Beaujolais.
Un parcours riche qui lui permettra de reprendre un domaine historique de la viticulture biologique dans le Sud Beaujolais. Le Domaine des Canailles naît en 2019 sur 8 hectares de vignes travaillées en bio depuis 2005.
Simon a une idée bien précise de la viticulture qu’il veut mettre en œuvre : simplifier les pratiques pour être le plus efficace possible, tout en ayant des approches les plus vertueuses possibles. Il faut dire qu’il mène avec engagement le travail sur sa ferme, sa vie de famille (mari et père) , de sportif… Le temps est un allié précieux dont il ne néglige pas la valeur. Il va donc restructurer la majorité du domaine pour passer en vignes larges, permettant l’utilisation de matériel agricole moins complexe et la mise en place d’une agro-écologie plus pointue. Dans les vignes, les sols sont très peu travaillés, enherbés et pâturés par des moutons en hiver. Il apporte régulièrement des amendements pour améliorer et dynamiser le fonctionnement des sols et permettre à la plante une plus grande résilience. Idem avec la taille, moins agressive, un peu moins productive à court terme mais qui permet une régularité de rendement et une meilleure résistance aux aléas climatiques et maladies.
Bref, Simon pense moyen et long terme sans pour autant négliger la récolte de l’année qu’il va choyer avec des préparations de plantes, tisanes et purins, en complément des souffres volcaniques et cuivres à faible doses.
A la cave, il cherche la rationalité : pas de prise de risque inutile, du bon sens paysan. Son parcours lui a permis d’acquérir une grande finesse dans l’art de la vinification. Mais aussi une grande curiosité qui le pousse à faire des essais, à l’image de sa confidentielle cuvée « Experience » chaque année différente. Des vins qui expriment fidèlement le terroir des granites de Ternand et Ste Paule : beaucoup de finesse et de tranchant sur ses gamay comme ses chardonnay.
Après un projet d’association avec son ami Etienne, Simon va finalement mener seul le domaine. Quelques ajustements seront nécessaire comme une légère diminution des surfaces et un changement de lieu de vinification avec l’acquisition d’un cuvage à Oingt (dans lequel il prévoit d’héberger des jeunes vigneron.nes fraîchement installé.es). Vous pourrez très prochainement venir y déguster ses vins et rencontrer ce sympathique personnage, engagé et inconditionnellement humaniste.
Les « Lapins » c’est parce que c’est comme ça que Raphaël et Emélie appellent leurs amis. Les « Lapins des vignes » c’est parce que la vigne, c’est grâce à elle qu’ils se sont rencontrés !
Emélie, québécoise d’origine et de cœur, et Raphël, alsacien de son état, ont tout les deux roulés leurs bosses dans le monde du vin. Ils se rencontrent sur un domaine pionnier du vin naturel en Auvergne et vont par la suite s‘établir dans le sud Beaujolais, terroir de Gamay plein de potentiel.
Ils vont reprendre un domaine existant où est déjà pratiqué la biodynamie. Poursuivre le travail initié, adapter le vignoble, arracher, replanter des vignes… Des cépages atypiques pour la région, des conduites de vignes innovantes, Raph et Emélie n’ont pas peur de briser les codes et de sortir du cadre pour mener leurs projets sur les 4,5 hectares de terres dont ils prennent soin.
Pour l’instant c’est encore le Gamay qu’ils cultivent et vinifient en attendant l’entrée en production des plantiers qu’ils bichonnent. Chez eux, les vignes c’est sans aucun travail du sol et sans tracteur, avec leur jument comptoise Nougatine. Mais attention ! Ils se démènent en quête d’un équilibre naturel de la vigne et des sols se fait aux travers d’utilisation de fumiers, composts, préparation de plantes en suivant les principes biodynamiques.
Quiconque fait la rencontre de ce couple d’amoureux de leur métier (et de la vie en général) sera vite subjugué par l’énergie et la générosité qu’ils dégagent, à l’image de leur vins : sans concession et toujours en litre ou magnum (pour plus de bonheur).
En cave, les vinifications sont très douces, peu de remontages, des élevages entre barriques, demi muids, cuve et amphore en grès… la complexité et la vibration des vins est superbe dès leur jeunesse ! Et si vous avez la patience de laisser attendre quelques saisons en cave les vins des Lapins des Vignes, l’expérience n’en sera que plus mémorable !
Brieg est vigneron mais pas que… il fait aussi partie des chevilles ouvrières de la montée en compétences des vigneron .nes du Beaujolais ! A coté de ses deux hectares de vignes sur Rivolet, il travaille comme technicien/chargé de mission viticole chez AgriBio, le Groupement d’Agriculture Biologique Rhône/Loire. Il se démène pour accompagner des projets collectifs de recherche, de partage de savoirs, organise de la formation, mets en lien les un.es avec les autres, fait circuler les bonnes informations aux bonnes personnes, nourrit les réseaux de vigneron.nes bio du secteur… Mais comme il n’est jamais a court d’énergie, en plus d’être papa, il est aussi investi a titre personnel dans une myriade d’associations locales. Bref, son truc c’est l’énergie collective !
Ses vignes de gamay et chardonnay, sont conduites depuis 2018 en bio par ses soins. Brieg y met en musique le fruit de ses années d’études concluent à l’IUVV de Dijon avec un master « Vin Vigne et Terroir » ainsi que les nombreuses formations auxquelles il assiste de part son métier. Il vinifie avec le plus grand soin, sans aucun additif (ni traitement thermique ni filtration) et élève longuement ses vins en barriques, demi muids, amphore dans son cuvage de Rivolet.
A la dégustation on navigue entre des vins terriblement gouleyants et des grands voyages gustatifs qui marque la mémoire. Goûtez la profondeur de « Nuit Blanche », son chardonnay élevé sur lie en demi-muids, ou bien son tonique Gamay « Le Ptit Bleu » et on en reparle !
Nicolas Pavie produit du vin depuis 2015 dans le Beaujolais.
Petit, il voyait son père mettre en bouteille des vins de bordeaux achetés en vrac. C’est aussi à Bordeaux que se trouvent ses premiers souvenirs de dégustations marquantes avec de vieux millésimes, antérieurs aux années 80 et à la « parkerisation » des vins.
Après des études de biochimie et de sciences du langage, ce Normand d’origine va travailler comme caviste une dizaine d’années. Sa passion pour le vin et son parcours professionnel l’amène à rencontrer de très nombreux vignerons et vigneronnes puis à travailler chez ceux qui l’inspirent en Loire, Juras, Rhône et Beaujolais avant de se lancer. Il lit beaucoup, s’imprègne des pratiques des uns et des autres…
Nicolas travaille sur de petites surfaces. Deux hectares, trois parcelles avec trois types de terroirs différents, le tout entre Theizé et Saint Romain de Popey.
Il avance par empirisme, revendique de rester petit et vivre de peu. Quand on parle vigne il évoque son rapport à l’herbe qu’il voit comme une alliée précieuse qui considère comme compatible avec des rendements raisonnable, sans renfort de chimie.
Il n’a pas de tracteur. C’est uniquement à l’aide de sa Grelinette qu’il travaille ses sols, en douceur, et avec précision. Il fait parfois appel à la traction animale des copains vignerons pour certains travaux. Il est adepte du calme dans ses vignes, du non tassement des sols et d’une grande diversité de la faune et de la flore.
Chez lui, les macérations peuvent être longues. Il vendange ses raisins mûres « quand les pépins sont maturent : croquent et sont foncés ». Il cherche à extraire de la structure mais toujours le plus délicatement possible, quitte à bannir les remontages. Une bonne partie des élevages se font ensuite en barrique.
Discret et surprenant Nicolas est un vigneron atypique et talentueux qui se questionne beaucoup et porte en étendard la bienveillance.
Les vins sont fidèles au personnage : profonds et complexes.
C’est le paysage qui a amené Marie à la vigne. En effet, elle d’abord officié comme ingénieure paysagiste avant de repasser un BTS viti-oeno à distance avec l’envie de se rapprocher de la liane suprême « Vitis Vinifera ».
Le destin l’amènera dans le sud du Beaujolais et en stage chez Nathalie Banes. C’est là qu’elle confortera sa décision de devenir vigneronne.
En 2022, elle se lance sur une parcelle vieilles vignes antérieurs aux clonages et donc avec un riche patrimoine végétale en sélection massale !
Marie fait tout à la main, sans tracteur. Elle éprouve le métier tout en gardant un emploi salarié à côté, réalité financière oblige.
La parcelle en question était en sursis d’arrachage et a été un peu négligé précédemment. Il y a notamment un gros travail de taille pour la remettre d’aplomb.
Mais le labeur paye et l’année 2022 apporte une belle récolte pour son premier millésime « Fruit from Desire » que Marie va vinifier dans le cuvage de Nathalie à Oingt.
Nourrie de la pop culture et attentive à l’esthétique, la première cuvée de Marie, en plus d’être particulière réussie, croquante et fruitée, se dévoile sous une étiquette inspirée et donne furieusement envie de danser !
Tout fraîchement installé dans le sud du beaujolais, précisément à Ternand. Martin vient de la “westcoast “, il n’est pas issu du milieu du vin et alors ? Il a été naturellement très bien accueilli dans le beaujolais grâce à ses valeurs non dénuées d’engagement et sa gentillesse bienveillante. Sa volonté à défendre les valeurs paysannes en font de lui un pilier de la Team Sud.
Un parcours de haut vol : licence pro commerce international des vins et spiritueux puis une mention complémentaire de sommellerie. Quelques années sur le terrain à Limoux en tant que commercial et les premières expériences de viticulture et vinifications chez Nicolas Carmarans dans l’Aveyron. De plus, pour ajouter une corde à son arc, il s’expérimente au cidre chez Gilbert Lavanant. Mais c’est bien dans le beaujolais que Martin décide de poser ses galoches en 2021. Il rencontre alors certains membres de la Teamsud pour effectuer les travaux saisonniers de la vigne, la formation continue. Évidemment, en étant toujours à la recherche de lieux respectueux du vivant !
En 2022, c’est le grand saut dans la cuve de gamay : grâce au prêt d’une parcelle qui appartient à Julien et Nathalie (membres Team Sud), Martin vinifie sa première cuvée en son nom. Une année riche en activités entre la vigne, la gestion de la Cave Nature au Bois d’Oingt et un job à mi-temps comme sommelier à Lyon ! Une sacré débauche d’énergie physique et mentale !
En 2023, c’est l’installation en tant que vigneron à temps plein. Il récupère 1 hectare de gamay et 0,5 hectare de chardonnay. Son approche agronomique est basée sur le bon sens paysan, l’observation et la préservation des sols. Très peu de travail du sol même si la pioche n’est jamais loin pour favoriser les besoins de la vigne. Les méthodes agronomiques visent à stimuler les sols et dynamiser la biodiversité (fumier frais, lifofer, écopaturage…). Les vignes seront certifiées AB en 2024. A la cave, la simplicité exigeante guide ses choix : peu ou pas d’intervention, pas d’intrant, pas d’utilisation d’outils technologiques gourmands en énergie. Le but est de mettre le gamay à l’honneur, sans chichi, sans maquillage c’est brut et c’est ça qui est bon ! De plus, ses valeurs le conduisent vers l’engagement syndical, et pas n’importe lequel, celui des paysans qui ont une haute vision de l’agriculture à long terme. Bref encore un membre engagé, talentueux, plein d’énergie dont les breuvages retranscrivent parfaitement sa vision !
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